Né en 1933 à Bâle de parents jurassiens, Jean Froidevaux passe sa scolarité dans cette ville et reçoit des leçons de piano dès l’âge de 6 ans. Pédagogue éclairée, Marika Ferendinou lui fait faire régulièrement des exercices d’oreille, lui enseigne le solfège et les premiers rudiments de l’harmonie. En 1950, la famille s’établit à Vevey.
Après une période «jazzy» comme pianiste, vibraphoniste et arrangeur pour grand orchestre de Jazz, il devient élève d’Ernest Vuillemin pour le piano et de François Demierre pour l’orgue et obtient son diplôme supérieur d’organiste à l’Institut de Ribaupierre de Lausanne(avec mention très bien). Il étudie par la suite l’harmonie, le contrepoint, l’histoire de la musique et la composition auprès d’Aloÿs Fornerod et décroche un diplôme d’enseignement des branches théoriques de la musique au Conservatoire de Fribourg (avec mention « summa cum laude »). Intéressé par la formation des jeunes musiciens, il rejoint la Société de Pédagogie musicale suisse, où il passe plusieurs années à son comité. Avec Madame Marie-Louise Sérieyx il cosigne un traité de contrepoint. Il compose pour piano, orgue, clavecin, musique de chambre, fanfare, orchestre, voix et chœurs.
Mais ce sont surtout les histoires, contes pour petits et grands, poèmes et textes bibliques ou mythologique qui lui fournissent les idées et images qui l’inspirent à créer de la musique. Ainsi sont nés deux œuvres, enregistrées en CD : en 2010 « Le livre de Mirdad », texte de Mikhaïl Naimy, et « Le tableau mystérieux de Cheng-Bo », en 2016. Les autres partitions pour récitant et ensemble ou orgue sont : Métamorphoses, avec des poèmes de Annie Mazière; La Reine des neiges, conte de Christian Andersen; Dionysos et Perséphone, texte d’Edouard Schuré; Gitanjali, poèmes de Rabindranath Tagore; Sancta Civitas aeterna, texte latin des Lamentations de Jérémie et de l’Apocalypse de St-Jean.